On peut considérer que les technologies des dernières années, notamment les omniprésents réseaux, conduisent, presque naturellement, à des formes de créations participatives. Nous avons assisté à la démocratisation des outils de création autrefois réservés aux spécialistes, et à la reproductibilité à l’infini des contenus sans coût pour celui qui les produit. S’est offerte à nous aussi la possibilité de distribuer des médias sur des réseaux numériques diversifiés (one to many, many to many, ...). Si toutefois nous pouvons aujourd'hui remettre en question l'idée que les réseaux constituent un espace de recherche artistique généralisé (telle qu'ils ont été fantasmés par certains précurseurs), il existe bien des artistes et des initiatives qui interrogent le monde par ce biais.
La démocratisation des usages numériques est-elle un accélérateur des pratiques de recherche artistique participatif ?
Est-ce que certaines formes d’activisme contemporaines - le hacktivisme mais également les mouvements DIY (fais le soit même) qui incitent les participants à acquérir eux-mêmes des expertises, peuvent être considérés comme une recherche artistique participative ?
Les plateformes partagées en réseau sont-elles le terrain de nouvelles recherches participatives artistiques?
La culture du commun, de l’open source, du forque modèle-t-elle ou favorise-t-elle une matrice participative des pratiques artistiques numériques ?
Séance modérée par François Millet, Le Dôme Avec les interventions de
Sophie Daste, Artiste et Docteure en Esthétique, Sciences et Technologies des arts - Paris 8
Guillaume Pellerin, chercheur et Head Web Team - IRCAM
Ludmila Postel, Doctorante – École supérieure d'art d'Aix-en-Provence. Locus Sonus et UMR PRISM
Marie Lechner, Professeur d’enseignement artistique - ESAD d’Orléans - Art et culture numérique - EcoLab
journées d’étude
Saison 2020/2021